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    Photo : Requiem for a dream

     

     


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    Exutoir de mes rêves .
    Fuir . Toujours . Sans cesse . 
    Se perdre dans la folie frénétique du beau monde  . Etre îvre de promesses , se jurer l'impossible " saoul les étoiles " . 
    Sous le ciel noir , j'y vois toujours plus clair. L'odeur délicate de l'obscurité , vient nous titiller les narines à s'en mordre les sens . Courir vers l'infini . J'veux pas survivre ni Subvenir à mes besoins . Quels besoins ? Quel avenir ? Ici c'est maintenant . Ailleurs .
    Vivre à s'en démantibuler l'idée fixe que l'on se fait de l'existence ; Cette illuminée , cette absurde complaisance mysterieuse à jamais , angoissante à son paroxysme . Se sentir perdue , effrayée par tout ce vide démentiel est tout aussi euphorique que profondément terrifiant .
    Appréhender le fond pour eviter de s'ecorcher les ailes , j'ai jamais su . Le non sens de tout ça , la particularité étonnante de chaque chose est ancrée en nous comme d'un rien . 
    Et j'en crève , si vous saviez , j'en crève de bonheur . mr tambourine man de Bob Dylan est un peu plus d'espoir ce soir ...


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    Se revoir .
    Le lampadaire .
    Les vieux tickets de métrop parisiens usés dans une poche trouée .
    S'entre-voir
    Woodstock sous la pluie , revivre .
    Une écharpe.
    S'eviter
    la route 66 , s'enfuir .
    Une page cornée , l'idéal .
    Se perdre
    Noir & blanc , Toujours .
    La place du parlement , vide .
    S'oublier
    ses lunettes de soleil en forme de coeur .
    Elle , vivante.



     



    Photo : Pj harvey et ...


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    Gustave Klimt . La danae - Clin d'oeil à pomme -


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    Le java



    La vie c'est un peu comme cet albatros en plastoc residant dans ce vieux bar qui sent
    bon le moisi et qui se vit .
    Nos verres s'entrechoquent à l'echo de nos éclats de rire ; ces sourires qui se traduisent par ces bruits de tuyauterie éconduits vers l'exterieur de notre mécanique . Se mordre les sens d'ivresse , être saoûl de nos rêves que l'on boit à petite gorgées par peur de s'en etouffer .
    Cette mécanique là ça pardonne pas .
    La banquette défoncée a l'odeur singulière de ces passants avides , amères et ateint du ciboulot . Cest p'tites taches de café eparpillées partout , c'est un peu nous .
    Et le cendrier des toxicos , surplombé de bonheur qui se fume au goudron , faut pas s'faire de mouron , cette mécanique elle te chante ta propre mort.
    La musique aux decibels frénetiques , le va et vien des insipides , les p'tites cuillères qui batent la mesure du brouhaha existenciel.
    Y'a le patron aux balancoires qui boit et qui parle sous le clin d'oeil furtif de sa propre vie . Les poupées decapitées se produisent sous les néons ébranlés.
    La p'tite serveuse aux yeux bleus , te rend la monnaie du bonheur de ta joie ephemere.
    Et puis se confesser la mécanique sous le grincement claquant de la petite porte en bois .
    Edith piaf qui nous chante ses malheurs , attendrissant pour quelques heures .
    Et y'a les autres , ceux qui parlent avec les mains, ceux qu'on devine à ce qu'ils boivent , à leur silence , à l'absence de leur mots effrenés .
    C'est un peu un grand " java chimérique " à l'autre " bout du bout du monde " .
    L'anonymat du café crème , le p'tit plein de vie à demi . Le plaisir du ' je t'aime ' qui s'evanouit dans la fièvre de l'instant .
    Les paumés hallucinés , les pantins articulés , les poupées sans queues ni têtes , les pisseux vénéneux , les bourgeois hébétés , les jeunes hébérlués , les cons aseptisés , les nenettes siliconées , l'intello qualifié , la vieille sclérosé [...] .
    Le creux de nos existences sous l'artifice du va t'en rire et va t'en boire .


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